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Alexia, Maëlys et Gregory

Un article, puis un second et puis encore un. Des réactions sur twitter, sur reddit, sur facebook, au comptoir du café du coin.

Que le sujet soit le meurtre d'Alexia Daval, la disparition de la petite Maëlys ou bien encore celle du petit Gregory Villemin, les faits-divers arrivent toujours à me surprendre. En effet, l'intérêt général est toujours présent et la population se nourrit voracement des informations arrachées par les journalistes. La pudeur est oubliée, les affaires privées n'existent plus. Ce n'est peut être qu'une impression, mais le côté sordide de ces affaires semble d'ailleurs vite oublié, au profit des péripéties et des gros titres.

Cette curiosité malsaine est aussi utilisée pour soutenir des idées politiques, entretenant le feu de la discorde, les discussions de comptoir ou des repas du soir.

Et puis le sujet passionne de moins en moins, les journaux changent de sujet, et l'affaire sombre dans l'oubli. En revanche, ce qui reste bien réel, ce sont les retombées de cette passion publique sur la vie des gens impliquées dans ces faits-divers.

Cela fait penser à une altercation autour de laquelle s'attroupe un groupe d'enfants avide de sang et de larmes. Ces mêmes enfants n'étant pas sans influence sur l'évolution de l'altercation. Sempé et Goscinny nétaient pas si loin de la réalité. Heureusement qu'il reste Alceste, que rien ne détourne des bonnes choses de la vie.

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Première de couverture de "Le Petit Nicolas et les copains"